18 oct 2011 Exposition Christianne Knops jusqu’au 14 novembre

« Genèses »

Du 21 octobre au 14 novembre 2011
Du jeudi au lundi inclus de 11h à 13h et de 14h30 à 18h30
Ouvert tous les jours pendant les vacances de la Toussaint, ainsi que le 1er novembre

Rencontre avec Christianne Knops

Que dire de votre travail ?
Je travaille surtout pour me faire plaisir et faire plaisir aux autres. Il ne faut pas chercher trop de choses derrière ce que l’on voit. C’est l’esthétique des couleurs, des formes, la texture qui sont le plus important pour moi en ce moment. J’utilise des corps de femme comme supports, uniquement pour donner une forme aux structures et aux couleurs. Dès 1981, j’ai commencé à peindre des corps de femme. En fait, je ne les ai jamais lâchés. Jusqu’à maintenant, je n’en ai jamais assez. De temps en temps, effectivement, je peux faire un oiseau, un chat, parfois même, des hommes… Mais je reviens toujours aux formes des femmes.

Y a-t-il un artiste qui vous inspire ?
Non, c’est une démarche personnelle et spontanée. La première idée naît d`une couleur, d’une ligne ou d’une forme. Je travaille intuitivement, sans réflexion ni plan préalable. Je privilégie les relations interhumaines. J’aime, par exemple, suggérer une conversation, une étreinte ou d`autres liens de réciprocité. Je propose les ingrédients d`un récit dont chaque spectateur est libre de dénouer les fils à sa façon. L`élaboration d`un tableau fonctionne comme une sorte de squelette que l`on habillerait, pour ainsi dire, couche après couche, de chair humaine. La vie est insufflée dans la matière picturale. Le chaos apparent s`anime, acquiert une âme. La toile se met à respirer… tel un organisme vivant.

Que présentez-vous à La Petite Galerie d’Audrey Marty ?
Je suis très heureuse d’exposer à la Petite Galerie à Saint-Malo, une ville que j’ai très envie de découvrir. Les tableaux que je présente sont à l’image de ce que je peints aujourd’hui. À travers des structures, différentes couches, des mouvements, je cherche à faire apparaître des formes de femmes. Des personnages abstraits, sans traits reconnaissables : ce sont les structures qui m’intéressent.